La mort dans l'oeuf d'un espoir de démocratie

Rebecca Tickle


"(...) Le président de l’Assemblée Nationale, celui du Sénat et le désormais ex-vice-président du parti CNDD-FDD ont désavoué Pierre Nkurunziza.

Ces derniers étaient membres du Conseil des sages, une instance suprême du parti au pouvoir.
Ils ont tous été remplacés lors du congrès de samedi qui a consacré l’investiture du président." (Extrait d'un article par BBC Afrique)

Au Togo, jour de résultat électoral ce même jour du 27 avril 2015, diversification de la manigance, pour un seul et même objectif. Comble du sarcasme, le 27 avril 1960 est le jour où le Togo a obtenu son indépendance, "avec l'autorisation de l'administration française". Un jour donc où les Togolais sont censé faire la fête. Quelle immense moquerie!

Le cynisme des marionettes qui violent la volonté des citoyens, est qu'elles contribuent consciemment à la mort d'une "démocratie" qui ne s'est jamais réellement greffée sur le continent africain. La démocratie? Une simple mise en scène dont profitent grasse les faussaires terrocrates 

Système exporté d'Europe en Afrique par les futurs anciens colons futurs néocolons, elle ne fonctionnera jamais sur le continent africain dans sa forme exportée. 

Tant que les populations, sans forces, n'arriveront pas à résister efficacement, les hold-up électoraux deviendront la nouvelle méthode de prise de pouvoir par la force.

A vrai dire, le système introduit en Afrique au nom des indépendances, n'est qu'un gros leurre pour faire croire aux Africains qu'ils étaient devenus indépendants maintenant et qu'ils allaient pouvoir évoluer en tant nations de force égale avec l'Occident.

En vérité, les "élections" en Afrique, en tant que pilier de la démocratie, "meilleur système au monde" puisque source de "succès" économique et social pour les pays occidentaux, n'est que diversion et supercherie qui ne sert qu'à permettre une très perfide prédation des ressources des pays africains.

L'Afrique se souviendra tôt ou tard d'un passé qui fut souvent grandiose, dont les empires qui ont marqué l'histoire de l'humanité ne devaient leur grandeur qu'à leur propre forme de gouvernance.

L'Occident et son système n'est pas le nombril du monde. C'est juste que le rapport de forces est aujourd'hui en sa faveur.

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